12.05.17 | Salle des Eaux-Vives - Genève |
R&D |
En présence de Laurent Pichaud (chorégraphe et traducteur), animé par Alexandre Demidoff (Journaliste, critique de théâtre et de danse au journal Le Temps)
Lorsqu'il rencontre Deborah Hays en 2006, Laurent Pichaud est happé par son univers. Il devient son assistant, écrit avec elle un duo, se plonge dans ses archives dans le cadre de cette recherche accompagnée par La Manufacture et traduit "My Body, the buddhist".
Cette recherche met à jour la spécificité littéraire de la pratique de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Issue de l’avant-garde chorégraphique des années 60 et encore très active aujourd’hui, elle est l’auteure de quatre livres (le dernier est paru à l’automne 2015), d’une vingtaine d’articles et d’une quinzaine de partitions textuelles qui témoignent tous, à leur manière, du rôle majeur de l’écriture comme moteur et outil de son processus chorégraphique. Pensés originellement comme un outil de documentation de sa danse à la fin des années 60, ses écrits sont devenus progressivement un outil d’expérimentation prêt à accompagner le pro- cessus chorégraphique. L’aspect le plus récent de cet engagement dans l’écriture lui fait aussi concevoir certains de ses écrits comme des outils directs de transmission de sa danse.
Cette traduction augmentée est présentée en avant-première Vendredi 12 mai à 19h par l'auteur à la salle des Eaux-Vives dans le cadre de l'accueil des créations de Deborah Hay par l'ADC - Genève, avant la première de "Tenacity of Space".
"My body, the buddhist" de Deborah Hay, une traduction augmentée de Laurent Pichaud et Lucie Perineau.
Editions des Presses du réel, Collection Nouvelles scènes / Manufacture, 176 pages.