01.05.23 - 30.09.23 | En ligne |
R&D |
Comment conjugue-t-on une danse au futur antérieur ?
Comment rendre pérenne une danse, en faire un rite ? Si des danses ont été archivées par des images ou des mots depuis l'Antiquité, et si les pratiques de notations chorégraphiques se multiplient depuis le 17e siècle avec des systèmes de partitions, de schémas et d’enregistrements photo et vidéo, la question de comment transmettre une danse reste encore aujourd’hui largement irrésolue. Finalement, c’est toujours le corps qui reste le meilleur moyen de transmission d’une danse ; parce qu’il est son premier réceptacle et son instrument.
Le chorégraphe Rémy Héritier et son équipe ont travaillé sur la place de Corminjoz, à Prilly, dans l’Ouest lausannois. Leur but : solliciter des contributeurs et contributrices volontaires (habitant·es du quartier, enfants et adultes, historien·nes, archivistes, artistes) afin de créer une danse, qui devienne un rite propre au lieu où elle est née, où elle sera dansée chaque année à la même date par Délia Krayenbühl.
Equipe
Rémy Héritier, danseur et chorégraphe
Délia Krayenbühl, danseuse
Ondine Cloez, danseuse et chorégraphe
Julie-Kazuko Rahir, comédienne
Laura Gaillard, danseuse et assistante d'enseignement et de recherche
Intervenant
Michel Fuchs, professeur d’archéologie des provinces romaines à l’Université de Lausanne.
Michel Fuchs lit un extrait De la danse, de Lucien de Samosate (traduction d'Eugène Talbot).
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Diffusé en partenariat avec le quotidien Le Courrier
01.03 - 31.12.2024
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