Intervenant·e

BAT-O
Metteure en scène
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BAT-O Metteure en scène
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    Anne Monfort

    Anne Monfort crée la compagnie Day-for-Night en 2000. Elle met en scène plusieurs textes de l’auteur allemand Falk Richter qu’elle traduit également : Dieu est un DJ (2002), Tout. En une nuit. (2005), Sous la glace (2007), Nothing hurts (2008). Elle accompagne aussi Richter sur ses projets en France, notamment Je suis Fassbinder, co-mis en scène par Falk Richter et Stanislas Nordey.

    Artiste associée au Granit – Scène nationale de Belfort entre 2007 et 2010, elle crée notamment Laure, Next door, Si c’était à refaire, Les fantômes ne pleurent pas et le diptyque Notre politique de l’amour, composé de Tout le monde se fout de la demoiselle d’Escalot et Ranger (Sa vieille maîtresse) présenté au Théâtre GiraSole d’Avignon OFF en 2011. Elle crée Quelqu’un dehors, moi nulle part en mars 2012 et Exit, forme courte présentée au festival 360 en juin 2013, deux textes de Sonia Willi.

    En 2013/2014, elle reprend les inédits et extraits du journal d’écriture de Falk Richter pour mettre en scène Et si je te le disais, cela ne changerait rien. Elle est invitée au Festival de Caves pour les éditions 2014, 2015, 2016 et 2017 où elle crée Black House - librement inspiré des figures de Rosa Luxemburg, des Pussy Riots, de la RAF et de textes d’Alfred Döblin, Temps Universel +1 de Roland Schimmelpfennig, Perséphone 2014 - adapté du roman de Gwenaëlle Aubry et Morgane Poulette - à partir de deux textes de Thibault Fayner : La Londonienne et Le Camp des Malheureux.

    La saison 2015/2016 est celle de la création de No(s) Révolution(s), commande passée à deux auteurs, Mickael de Oliveira et Ulrike Syha, spectacle créé en France, en Allemagne et au Portugal avec une équipe internationale.

    En 2017-2018, elle reprend Morgane Poulette en version plateau au Colombier (9 au 21 octobre) et crée Désobéir-Le monde était dans cet ordre là quand nous l’avons trouvé, écriture de plateau à partir des textes de Mathieu Riboulet (création en janvier à Bagnolet, au CDN de Besançon en mars 2018).

    Les créations d’Anne Monfort s’articulent autour de la question du point de vue, de dispositifs qui impliquent des narrations alternant entre documentaire et fiction, d’un jeu d’acteur entre jeu et non-jeu. Le corps de l’acteur s’y doit d’être une surface de projection pour les avant-plans, des arrière-plans, des zooms avant et arrière que le cerveau du spectateur fait en permanence. Elle a travaillé sur des formes plastiques, des petites formes, et aime à confronter plusieurs types d’écriture textuelle-poétique, fictionnel et documentaire- et scénique, en travaillant sur les images et la musicalité selon un système de montage au sens cinématographique du terme.