Chorégraphies de Fabrice Mazliah, Compagnie 7273 et Trisha Brown.

Avec :

- les étudiants danseurs de la promotion A : Krisztina Abranyi, Anna Marija Adomaityté, Sarah Bücher, Alexia Casciaro, Audrey Dionis, Cédric Gagneur, Laura Gaillard, Alex Landa Aguirreche, Marc Oosterhoff, Romane Peytavin, Pierre Piton, Maryfé Singy

- les étudiants danseurs de la promotion B : Antoni Androulakis, Marius Barthaux, Simon Crettol, Karine Dahouindji, Anaïs Kauer, Mélissa Kieffer, Clémentine Le Bas, Nicolas Mayorga, Simon Ramseier, Hervé Scherwey, Camilla Stanga

Titre de travail:  “Acte co-énoncé, douze potentialités”

Si vous pouviez converser avec un performer pendant l'acte, que pourrait-il/elle vous raconter de ce qu’ils/elles font et de ce qui leur est fait? 

“Acte co-énoncé, douze potentialités” est un témoignage performatif produisant un mouvement réel et imaginaire. Le point de départ est l'examen de la connaissance incarnée du danseur: comment les idées qui étaient auparavant implicites, tacites et juste entre danseurs, peuvent être exprimées verbalement puis échangées entre différents corps? Comment la compréhension acquise par une communauté d’interprètes peut être révélée simultanément au public et évoluer vers quelque chose de nouveau? Penser au-delà de la connaissance des faits, des catégories et des mesures, les danseurs cherchent l’expression de leur savoir-faire dans une nouvelle forme communautaire. Ils explorent de nombreuses stratégies: combiner le mouvement au langage, développer certain détails en descriptions élaborées, être poétique.

Cette expérience d’une complète incomplétude qu’est de se livrer à la performance contribue idéalement à souligner que la connaissance est un processus, comme la poésie, elle implique le pas-encore-savoir des pensées et des actes créatifs.

Ce travail est basé sur le processus de recherche élaboré pour la pièce « In Act and Thought », créé en Juin 2015 pour et avec La Forsythe Company à Francfort, de façon à partager avec de jeunes interprètes l'expérience d'un tel processus et d’en créer une nouvelle proposition.

Titre : Díwán

L’approche chorégraphique de Laurence Yadi et Nicolas Cantillon est traversée par l’histoire de la danse et ses différents courants ; du folklore au ballet, de la comédie musicale au mouvement hip hop, de la danse américaine moderne à l’expressionnisme allemand.

Leur travail repose sur les techniques du ballet classique, tout en intégrant les codes de la danse contemporaine et les influences orientales. Au vu des innombrables références qui l’habitent et qu’elle transforme, Laurence Yadi et Nicolas Cantillon définissent leur écriture comme étant « multi-styles ».

Les deux chorégraphes ont inventé aussi la notion de FuittFuitt pour décrire la technique particulière qu’ils ont développée et qui consiste à tisser les mouvements entre eux. Habituellement utilisée dans la musique arabe, cette technique est celle du mâqam. Le mâqam est le quart de ton qui permet aux musiciens de jouer entre les notes ; il donne alors une liberté de jeu qui précise la personnalité de l’interprète.

C’est dans la plus pure tradition du multi styles FuittFuitt que Laurence Yadi et Nicolas Cantillon travailleront avec les étudiants de La Manufacture. Ils créeront pour eux une proposition qui est une déferlante de mouvements chaloupés aux terminaisons subtilement hargneuses. Souligner le plaisir de jouir de son corps et partager ce bonheur avec le public est le sens même de la pièce proposée. Les chorégraphes mettront en scène un happy end qui n’aurait de cesse de se prolonger sans fin, une vision qui tranche avec la réalité du monde dans lequel nous vivons.

Rythmes endiablés et cadence effrénée aux contours veloutés, feront de cette pièce « un truc énorme ».

For this creation of Set and Reset/Reset, La Manufacture students are an integral part of both the creative process and final choreography. Former Company member, Shelley Senter taught the students sequences from the original piece, and TBDC Archive Director and former company member Cori Olinghouse later guided them in an extensive improvisation process whereby they used the same set of instructions that Brown gave to her Company in 1983: keep it simple, act on instinct, stay on the edge, work with visibility and invisibility, and get in line. Set and Reset/Reset is a choreographic frame to re-imagine principles and choreographic forms from Trisha Brown’s original Set and Reset (1983); the result is a combination of the original and the student choreography.

Chorégraphie : Trisha Brown
Reprise version 2016 par Cori Olinghouse
Musique : Laurie Anderson
Costumes : Leutrim Dacaj (Basé sur les conceptions originales de Robert Rauschenberg en 1983)